Dimanche (à la con)
J'ai regardé autant en emporte le vent.
Je me suis allongée sur le canapé, une couverture toute douce sur moi, la pénombre dans le salon...
Ce moment de calme, m'a fait du bien.
Lorsque j'avais 17 ans, lors d'une rupture difficile d'avec mon amoureux de l'époque, j'avais fini chez une copine en larmes.
Sa mère était alors rentrée dans la chambre, m'avait regardée, avait regardé sa fille, et avait dit "je vois, moment de crise ! Tout le monde dans le salon dans 15min"
15 min après, nous étions toutes les trois, devant ce film, une grande boîte de chocolat entre nous. Et nous avions pleuré, en mangeant les chocolats.
A la fin du film elle m'avait dit "lorsqu'on est malheureux, autant regarder un film triste, on pleure devant, et ensuite on va mieux"
15 ans plus tard, je continue à appliquer ce conseil.
La nouveauté, c'est que je n'ai pas pleuré cet après-midi. (alors qu'il y a un mois ...)
C'est donc que je vais mieux dans mon chagrin. Je ne pleure plus, je commence même à faire des projets...
Quel projet ?
A quand le crapaud que je transformerai en prince qui me dira "je t'aime, en dépit de toi, en dépit de moi et de tout le monde" (je paraphrase Rett Butler, il ne s'agit pas de la phrase exacte, mais l'idée générale est bien là)
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